La Flotte-en-Ré : Le Conseil d’Etat a tranché, la statue doit être déboulonnée

Le 18 octobre, le Conseil d’Etat a rejeté le pourvoi de la ville, la statue de la Vierge Marie doit bien être déboulonnée. C’est la fin d’un long marathon législatif dans lequel la Justice de ce pays a montré une fois de plus qu’elle ne respectait ni la volonté des Rétais ni l’Histoire de son pays. 

La statue présente dans l’espace public depuis des années avait été détruite lors d’un accident de voiture en 2020. La mairie avait alors décidé de la faire reconstruire par un artisan local, le sculpteur Jean-Marie Meslin avait alors, en 200, jours fait émerger une magnifique statue, en taille directe d’un bloc de calcaire de Thénac. On voit combien toute l’histoire de cette statue est intrinsèquement liée à un territoire, une culture et une population : la Charente-Maritime et l’île de Ré. 

Mais comme souvent, lorsque des Français sont heureux de célébrer leur histoire et leur tradition, une association mal nommée la “Libre Pensée” a décidé qu’il était illégal et antirépublicain de laisser la Vierge Marie veiller sur le carrefour sur de la Flotte-en-Ré. Au nom de la loi de 1905, selon laquelle il est interdit de construire “tout insigne religieux dans le domaine public”, la “Libre Pensée” a décidé de saisir la justice administrative. Faisant fi de l’opinion des Rétais, et de Jean-Paul Heraudeau, leur maire, qui en appelait pourtant à l’histoire commune, la police de la pensée a décidé de faire du zèle. Si les juges leur ont donc donné raison, il est tout à fait hors de question pour notre association, Touche Pas à Ma Statue, de se coucher sans se révolter face à ces règles volontairement anticatholique qui vont à l’encontre de la volonté des rétais et démontre un profond mépris de l’Histoire et la tradition de notre pays. 


Il est inacceptable qu’il ne soit pas possible aujourd’hui de faire reconstruire un monument. En effet, la faille est là. C’est le remplacement de la statue qui est remise en cause. Les Français ne doivent-ils plus protéger leur patrimoine ? Quel avenir pour nos églises, nos calvaires et nos statues, si la restauration est considérée comme du neuf ? Devons-nous abandonner notre passé au nom de la sainte laïcité ? 

La Libre Pensée, association antipatriotique et anticléricale, était également à l’origine de la plainte à propos de la statue de Saint-Michel aux Sables d’Olonnes. Elle démontre encore une fois son acharnement sans faille contre notre patrimoine français. Elle qui prétend “viser à développer chez tous les hommes, l’esprit de libre examen et de tolérance” ne tolère finalement que son opinion obtus. Si la vue d’une statue à un carrefour empêche de dormir les membres de la Libre Pensée, nous sommes prêts à confier leur sommeil dans nos prières à la Vierge Marie. Mais de grâce qu’ils nous laissent nos saints, nos croix et nos vierges ! 
Le maire de La Flotte-en-Ré, Jean-Paul Heraudeau, doit se résoudre aujourd’hui à déplacer la statue sur un terrain privé. Un coup dur pour le patrimoine communal mais l’objectif est que ce terrain privé permette à tous de voir la statue.

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