la statue de la Vierge Marie de la Flotte-en-Ré a quitté le carrefour sur lequel elle veillait depuis 40 ans.

Attaquée depuis deux ans par l’association la « Libre Pensée », pour qui le procès en mauvaise foi est un véritable cheval de bataille avec la complicité d’une justice qui n’a de française et de juste que le nom ; la Sainte Vierge se voit déboulonnée pour son quarantième anniversaire… 

À la Flotte-en-Ré, la statue de la Vierge Marie était présente depuis les années 80 sur son socle, d’où elle surplombait le carrefour et veillait sur les habitants. Fatalement, elle fut victime en 2020 d’un accident de voiture avant d’être restaurée par un artisan local, pour enfin reprendre place fièrement. C’est à ce moment que les libres censeurs avaient décidé d’en débuter la destruction faisant fi de l’affection des locaux pour celle-ci. Saisie pour la première fois en 2022, la justice administrative leur avait alors donné raison une première fois en invoquant la loi de 1905 selon laquelle il est interdit de construire “tout insigne religieux dans le domaine public”. Après un long marathon législatif et de nombreux recours juridiques, le conseil d’État trancha il y a quelques jours, cédant aux caprices de l’anti-France et ordonnant le déboulonnement de la statue Flottaise… 

Quoi qu’en dise la justice, la présence de cette statue n’a en vérité jamais dérangé qui que ce soit hormis un petit bataillon de laïcards intégristes et anticléricaux. Au contraire, son déboulonnement a suscité de nombreux rassemblements auxquels les Flottais eux-mêmes ont pris part à nos côtés.  À ce sujet, le maire de la commune, Jean-Paul Heraudeau rappelait dernièrement que cette statue faisait partie intégrante de notre histoire et de notre patrimoine. Plus largement, cette décision pose une réelle question quant à la place du consentement des Français en République… Liberté vraiment ? 

Après deux ans de lutte, c’est avec un sentiment amer, mais accompagné d’une conviction profonde, que nous constatons ce matin le déboulonnement de la Vierge Marie à la Flotte-en-Ré. Ceci n’est aucunement synonyme d’abandon et nous continuons de défendre l’héritage de la tradition française et chrétienne ainsi que de maintenir sur l’espace public tous les édifices qui font la complexité et la beauté de nos paysages. Aucun répit ne sera laissé à la poignée d’idéologues fallacieux qui aimeraient imposer ce qu’il suffit de dire ou ce qu’il suffit de faire. 

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