Nos combats

Des impacts de balles perforent désormais le tendre visage et les mains protectrices de celle qui veille toujours sur la ville d’Alès du haut de son ermitage et que les habitants surnomment affectueusement « La Bonne Mère ». 

C’est un acte purement gratuit, non le résultat d’un abandon coupable aux éléments naturels, mais bien le fruit criminel d’une haine assumée du patrimoine français. Tirer sur la Vierge c’est tout un symbole car l’histoire n’a pas cessé de montrer le lien fort qui l’unit avec notre peuple : c’est la statue qui a pris les balles mais elles visaient toute la France.
Or les impacts laissés tels des plaies béantes, faute de moyens, aux intempéries, commencent à rouiller et à détériorer peu à peu le reste de la sculpture. 17 000€ c’est le prix qui a été exigé à l’association qui s’occupe de l ermitage pour réparer les dégâts : une somme démesurée qui fait l’effet d’un deuxième coup après la dégradation pour les bénévoles qui déplorent déjà les rentrées de fonds laborieuses.

À Touche Pas à Ma Statue, le devoir nous appelle de porter la voix de cette Vierge outragée qui reste sans aucun secours, laissant la rouille de la haine de son peuple la ronger

Commençons tout d’abord par une petite présentation historique de la statue de la Vierge. Erigée à la fin de la deuxième guerre mondiale par une famille reconnaissante de voir rentrer le père et son fils en vie, puis donnée aux habitants du village, elle fut installée aux portes de la ville en 1983. Puis endommagée au printemps 2020 par un accident de voiture, elle fut envoyée en restauration et reprit naturellement sa place. 

C’est cette réinstallation sur le domaine public qui dérange l’association des « libres penseurs ». Saisi en début 2022, le tribunal administratif de Poitiers, faisant fi de l’inscription « vœux de guerre 1945 », leur a donné une première fois raison en invoquant la loi de 1905, faisant fi de l’inscription « vœux de guerre 1945 ». Nous nous sommes rendus plusieurs fois à la Flotte-en-Ré afin de manifester notre opposition à cette décision de justice. Sur place nous avons rencontré plusieurs Flottais également dérangés par cette décision dénuée de bon sens. Parmi ces Flottais, le maire Jean-Paul Héraudeau déclarant de la statue qu’elle « fait partie de notre histoire, de notre patrimoine. ». Dernièrement, l’appel du tribunal administratif de Bordeaux a confirmé la première décision de justice, préférant la censure de l’histoire de la Flotte-en-Ré au devoir de mémoire.

La statue de Saint Michel a été et demeure notre premier combat. Elle appartient au patrimoine communal de la ville des Sables d’Olonne et ne pourra s’en détacher. Martin Pierson, créateur de l’Union Internationale Artistique de Vaucouleurs, en fût son sculpteur à la fin du 20ᵉ siècle.

D’abord dans l’école Saint Michel pendant plus de 80 ans, et transférée pour un temps dans une autre école de la ville, elle a été placée par la commune en 2018 dans son quartier d’origine, le quartier Saint Michel, non loin de la rue Saint Michel, et face à l’église portant le même nom. La cérémonie de son installation le 6 octobre 2018 a donc été l’occasion pour les habitants du quartier de retrouver une statue qu’ils connaissaient bien.

Non seulement elle trouve toute sa place dans son quartier, mais étant au nom du Saint patron des parachutistes, elle emporte avec elle tout un patrimoine culturel et militaire français. Son hommage, rendu chaque année par l’Amicale Sablaise de Parachutistes et des habitants venus y participer, témoigne de l’attachement charnel à cette statue, en plus d’une culture qu’elle symbolise.

Elle représente ainsi bien plus qu’une simple statue sur une place publique, mais au contraire des valeurs et une histoire que les Sablais ne sont pas près d’oublier. Constatée dans les résultats du référendum local, leur volonté de ne pas toucher à leur patrimoine culturel ne peut qu’être plus claire. 

Sous prétexte de respecter une charte de laïcité, il est demandé à la mairie, dans l’optique de mener à bien la rénovation du théâtre du Cercle Saint-Louis de retirer la statue de Louis IX du lieu soumis à rénovation ! Avant d’être un centre culturel en devenir, le lieu abritait une école libre par laquelle sont passés nombre d’habitants de la commune qui se souviennent de la statue avec émotion.

À la clef de ce projet destructeur, l’accord d’une subvention de 400 000€. Sous réserve de protection de la laïcité, c’est bien un chantage à la subvention qui s’opère ici. Nous dénonçons ce chantage et l’entreprise de déconstruction qu’il vise à opérer. Notre histoire ne saurait être effacée ou reniée.

Nous demandons à la CAF de cesser son chantage à la subvention pour que la statue de Louis IX reste sur son socle, afin que notre patrimoine et que notre histoire ne soient pas oubliés suite au chantage éhonté d’une poignée de laïcards.

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Pétition : Statue criblée de balles dans l’indifférence, RÉAGISSONS !

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