Résumé de l’affaire
Dans les vents violents de déconstruction de notre histoire et de notre patrimoine, il en est un qui ne cesse de revenir à la charge. Les laïcards de l’association de la Libre Pensée, ramassis de boomers en mal de reconnaissance, s’en prennent depuis longtemps aux statues qui ornent nos villes, nos villages, nos provinces, agitant frénétiquement la loi de 1905 de séparation des églises et de l’État. Qu’à cela ne tienne, dans nos rangs, jeunes femmes et jeunes hommes fidèles à la tradition sont prêts à défendre ce qui constitue notre mémoire.
Pourquoi la statue est installée là ?
En réalité, la statue de Saint Michel a été érigée à l’origine en 1935 au sein d’une école privée. L’établissement vendu en 2018, la commune récupère l’œuvre. Elle est alors placée devant l’église du même nom. Une statue de Saint Michel devant l’église Saint Michel, une question de bon sens pourrait-on se dire.
Mais en 2019, les laïcistes de la Libre Pensée, horrifiés par la venue de cette statue, décident de demander au tribunal administratif le déboulonnement de celle-ci.
Pourquoi gêne-t-elle ?
En effet, la statue s’avère être placée sur une parcelle du domaine public de la ville ; en outre, érigée après 1905, la partie adverse argue qu’elle contrevient au sens de la loi. Toutefois, du fait de notre histoire chrétienne, il n’est pas rare d’observer des éléments de cette histoire sur les blasons de nos villes, sur les frontons de nos mairies, sur nos places et nos parvis. Bien souvent, ces éléments sont d’ordre culturel et non cultuel comme voudrait le faire croire la Libre Pensée.
Nos mobilisations
Nous nous sommes donc mobilisés à plusieurs reprises pour défendre notre patrimoine et le Saint Patron des parachutistes.
Une première fois le 18 décembre 2021, suite à la décision du tribunal administratif d’après laquelle la statue ne pouvait se trouver là où elle était. Une deuxième fois le 18 septembre 2022, une troisième fois le 18 octobre 2022, une quatrième fois le 12 avril 2022. Chaque fois, nous mobilisons de plus en plus de monde. Petits et grands, jeunes et moins jeunes, élus et anciens parachutistes, tous avaient en commun un attachement au patrimoine de la ville et étaient réunis pour défendre notre histoire.
Nous nous sommes également mobilisés devant le siège de la Libre Pensée à Paris en avril 2023 pour dénoncer leur refus d’entendre l’avis des Sablais, favorable à 95% pour le maintien de la statue. Pour dénoncer leur haine de notre tradition et in extenso, de notre pays. Pour dénoncer leurs tentatives de nous faire taire, nous jeunesse de France.
Nos conseils, une victoire !
Nous avions alors conseillé à la commune de permettre le déplacement de la statue sur une parcelle du domaine privé.
La mairie a saisi une belle opportunité pour mettre nos conseils en application. Par un vote du conseil municipal, la ville a vendu à la paroisse une parcelle de domaine privé permettant la réalisation d’une rampe d’accès à destination des personnes à mobilité réduite. Faisant ainsi d’une pierre deux coups, la statue a pu être installée à 13 mètres de son emplacement initial, sur une parcelle du domaine privée, grâce à l’aimable autorisation du curé de la paroisse.
Celle-ci est ainsi tout aussi visible du public qu’à l’origine, son emplacement n’est plus contestable et elle continuera d’orner la vie des Sablais.
Force est de constater que nos mobilisations ont fini par payer, à cœur vaillant, rien d’impossible ! Nos conseils ont été sciemment écoutés et pris en compte par monsieur le Maire et nous l’en remercions. Par ailleurs, on n’aura jamais autant entendu parler de Saint Michel, les parachutistes furent à l’honneur et notre jeunesse a bel et bien démontré sa capacité de combat et sa pugnacité pour sauver notre patrimoine des déconstructeurs.
Cette victoire nous offre la perspective d’un bel avenir. Nous ne céderons jamais face aux déconstructeurs de notre histoire et notre jeunesse est déterminée à lutter pour que toujours soient défendus notre patrimoine, notre histoire et nos racines françaises et chrétiennes.
